Ce dimanche 21 décembre 2025, les fidèles de l’Église des Assemblées de Dieu AD Ephata de Godé-Sabou, localité située à environ une centaine de kilomètres de Ouagadougou, sur la route nationale n°1, ont procédé à la collecte de la dîme des semences, un moment spirituel empreint de foi, d’enseignements et d’exhortations.
À cette occasion, le Pasteur Samuel SAWADOGO, assisté de son interprète José KABORE a exhorté l’assemblée sur la signification profonde de la dîme, en mettant l’accent sur sa portée spirituelle et biblique. Le message principal s’est appuyé sur le passage de Deutéronome 14:22-23, qui rappelle l’importance de reconnaître Dieu comme la source de tous les biens.

Dans son enseignement, le pasteur a souligné que tout ce que l’homme possède vient de Dieu, et que le paiement de la dîme est avant tout un acte de reconnaissance et d’action de grâce envers le Créateur. « Tout bien qui ne vient pas de Dieu n’a aucune valeur spirituelle », a-t-il précisé, invitant les fidèles à replacer Dieu au centre de leurs ressources.
Selon la Bible, la dîme ne se limite pas uniquement à l’argent. Elle englobe l’ensemble des biens reçus par l’homme et constitue un véritable acte de foi, au même titre que la louange, la prière et l’adoration. Cet acte permet au croyant de se rapprocher davantage de Dieu et de marcher dans l’obéissance.
Prenant l’exemple d’Abraham, personnage biblique emblématique, le pasteur a rappelé que son obéissance et ses sacrifices ont renforcé sa relation avec Dieu. Il a ainsi interpellé l’assemblée sur la pratique personnelle de la foi : « As-tu posé cet acte de foi durant toute cette année ? » a-t-il lancé, invitant chacun à une introspection sincère.
Le message a également mis en lumière le fait que certains chrétiens mettent l’accent sur la prière tout en négligeant les actes de foi concrets, notamment la dîme. Pourtant, beaucoup oublient que leurs biens ne leur appartiennent pas réellement, mais proviennent de Dieu.

S’appuyant sur Nombres 18:21, le pasteur a rappelé que, dans la Bible, les Lévites étaient chargés des affaires religieuses et que la dîme constituait leur part pour subvenir à leurs besoins. Il a ainsi posé une question essentielle : « Si les serviteurs de Dieu doivent vivre de la dîme, comment pourront-ils subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles si cette pratique n’est pas respectée ? »
En conclusion, le Pasteur Samuel SAWADOGO a affirmé que ceux qui demeurent fidèles à Dieu par l’acte de la dîme ne connaîtront pas la honte, soulignant que les richesses acquises par des voies obscures ne sont que vanité et ne produisent aucune bénédiction durable.
Reporter: Cyrille SARAMBE





