La clôture du mois de la jeunesse a été célébrée avec ferveur ce dimanche 02 novembre 2025 à l’Église Protestante Évangélique (EPE) de Ouagadougou, sise au quartier Wemtenga. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la Journée nationale des jeunes, instituée chaque premier dimanche du mois d’octobre par l’EPE du Burkina Faso, sous le thème : « Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien » tiré de 1 Thessaloniciens 3 :13.
Placée sous la conduite du pasteur Clovis HIEN, président national de la jeunesse de l’EPE Burkina Faso, cette célébration marque la troisième édition du mois de la jeunesse à l’EPE Ouagadougou. En effet, la jeunesse a consacré un mois riche en activités spirituelles, sociales et culturelles. Il faut noter que ce mois a débuté le 05 octobre pour s’achever le 02 novembre 2025. Durant cette période, les jeunes ont pris part à diverses activités telles que les enseignements bibliques, les moments de louange et de partage, dans le but de raffermir leur foi et de manifester leur engagement envers Dieu. Débuté depuis le vendredi, le thème « Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien » a été développé et conclu ce dimanche 2 novembre, marquant ainsi l’apothéose de la célébration.

Dans son message, l’orateur du jour a rappelé que nous vivons dans un monde environné où la vertu n’est plus une valeur, et où faire le bien n’est plus vu positivement, mais souvent méprisé et critiqué. Pourtant, faire le bien, c’est manifester l’amour de Dieu envers les uns et les autres dans le but de glorifier le Seigneur. L’amour pousse à l’action, il n’est pas seulement verbal. S’appuyant sur les enseignements bibliques, le pasteur Clovis HIEN a souligné que faire du bien est une semence, comme le mentionne le livre de l’Ecclésiaste. Ainsi, lorsque nous faisons le bien, nous ne devons pas attendre un retour selon nos désirs, car Dieu n’est pas injuste, comme le dit Hébreux 6. Même lorsque les hommes ne nous comprennent pas, Dieu, Lui, nous comprend, conformément à Galates 6 :9. De plus, faire le bien sauve, à l’exemple de Rahab dans Josué 2 :3-4. Faire du bien à quelqu’un n’est jamais une action oubliée par le Seigneur, car Il est souverain pour se souvenir de toute bonne œuvre.

Par ailleurs, faire le bien, c’est manifester notre nature divine, comme l’enseigne Matthieu 5 :41-44. Dans l’ensemble de toutes nos actions, nous ne devons pas poser des gestes d’amour dans la conquête d’une récompense ou dans le but d’être vus, mais plutôt dans le sens où Dieu est glorifié. Cet amour doit venir du fond du cœur, car c’est cela notre véritable nature divine. N’oublions donc pas notre identité : si nous sommes fils et filles de notre Père céleste, nous devons refléter son image. Si nous prenons conscience de ce que Paul a enduré dans sa mission en tant que serviteur du Seigneur, nous comprendrons l’importance de persévérer dans la manifestation du bien envers autrui pour la gloire de Dieu.
Dans sa conclusion, l’orateur du jour a souligné que , nous sommes dans ce monde, mais nous ne sommes pas du monde ; nous sommes en mission comme des ambassadeurs, ayant pour but de donner le plus grand bien à tous : l’amour de Christ à travers l’Évangile. Cette journée s’est achevée dans la joie par des chants, des danses, des ballets et des chorégraphies, refermant ainsi la troisième édition du mois de la jeunesse à l’EPE Ouagadougou. Il n’y a pas de meilleur bien que l’on puisse offrir à quelqu’un si ce n’est de lui montrer le chemin qui mène au Royaume céleste, car nous sommes des lettres vivantes que le Seigneur a écrites pour témoigner de son amour au monde.
Reporter : Sié Barthélemy KAMBOU




