Ce dimanche 20 juillet 2025, l’Église EE/SIM Temple Maranatha de Fada a livré un message sur la sanctification pratique, exhortant les fidèles à une rupture radicale avec le péché. Le pasteur Emmanuel Lankoandé a souligné l’importance de ne pas donner accès au diable, insistant sur le fait que toute tentative de concilier la grâce et l’esclavage du péché mène inévitablement à l’instabilité spirituelle et ouvre la porte aux œuvres du malin.
Rupture avec le péché
S’appuyant sur Romains 6, versets 11 à 16, le pasteur a rappelé que chaque croyant doit demeurer fermement ancré dans la position que Dieu lui a accordée en Christ. Le chrétien doit comprendre ses origines et sa destinée, car il n’existe que deux camps : celui du péché et celui de la grâce. Donner accès au diable, c’est refuser la vie nouvelle en Christ. Tenter de vivre entre les deux camps mène à une instabilité spirituelle. Seule une rupture nette avec l’ancienne vie d’esclavage du péché permet de marcher pleinement dans la liberté offerte par la grâce.
Le pasteur a insisté sur l’importance de ne pas laisser le péché dominer nos corps, de refuser d’obéir aux désirs de la chair, et de ne pas livrer nos membres à nos passions. Grâce à l’autorité reçue en Jésus-Christ, le chrétien peut triompher du mal et demeurer ferme dans sa foi.
Maturité spirituelle
Le pasteur Lankoandé a également dénoncé un obstacle majeur à la croissance spirituelle : le manque de formation adéquate des disciples. Il a regretté la tendance à considérer tous les croyants comme ayant la même maturité spirituelle, alors qu’un accompagnement progressif est indispensable, à l’image de l’enseignement étape par étape de Jésus à ses disciples. C’est dans ce processus que des figures comme Pierre ont pu déclarer : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. »
Sans cette maturité et cet enracinement, le croyant risque de demeurer flottant. L’exemple de Simon le magicien dans Actes 8:20 a illustré cette ignorance des choses spirituelles, Simon ayant cru que le don de Dieu pouvait s’acheter.
L’orateur a conclu son message en affirmant que l’homme devient esclave de ce qui le domine. Il a exhorté chacun à se laisser pleinement conduire par la grâce de Dieu, afin de vivre une sanctification véritable et constante.
Reporter : Mme Diagbouga/Tindano Malata