Ce dimanche 5 octobre 2025, un souffle de réconfort a parcouru l’assemblée du Temple Évangélique Rehoboth de Nagrin. Le Pasteur Patrick COULBALY a délivré un message d’encouragement, exhortant les fidèles à demeurer fermes dans la foi, quelles que soient les circonstances, car Dieu n’abandonne jamais le juste qui se confie en Lui.

Après ces moments de communion, le prédicateur du jour a délivré un message rempli d’espérance basé sur le thème : « Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours », avec pour sous-thème : « La posture du juste compte ». La lecture biblique s’est appuyée sur 2 Samuel 16:5-13 « Comme le roi David arrivait à Bahurim, voici, il sortit de là un homme de la famille de la maison de Saül, nommé Shimei, fils de Guéra. Il s’avança en prononçant des malédictions. Il jeta des pierres à David et à tous les serviteurs du roi David, tandis que tout le peuple et tous les hommes vaillants étaient à la droite et à la gauche du roi. Et voici ce que disait Shimei en le maudissant : « Va-t’en, va-t’en, homme de sang, méchant homme ! L’Éternel fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, dont tu as pris la royauté, et l’Éternel livre la royauté entre les mains d’Absalom, ton fils ; et te voilà dans ton malheur, parce que tu es un homme de sang. » (…) David et ses gens continuèrent leur route. Shimei marchait sur le flanc de la montagne, vis-à-vis de lui ; il maudissait, jetait des pierres contre lui, et lançait de la poussière ».

L’orateur a situé le contexte du passage où David en fuite à cause de la révolte de son fils Absalom. Sur son chemin, Schimeï, un homme de la famille de Saül, l’insulte, le maudit et lui jette des pierres, l’accusant d’être un homme de sang. Malgré ces offenses graves et la proposition d’Abishaï de tuer l’agresseur, David refuse de se venger. Il accepte l’épreuve avec humilité, reconnaissant que peut-être Dieu a permis cette situation, et garde espoir que l’Éternel verra sa détresse et lui fera grâce. Il préfère se soumettre à la volonté divine plutôt que de répondre par la violence.

Le pasteur a posé une question fondamentale sur l’identité du juste. Pour lui, le juste est celui qui croit en Jésus et en sa Parole, indépendamment de son origine ou de son statut social. Ce que Dieu regarde, c’est le témoignage et l’humilité du cœur.

• À travers l’exemple de David, le Pasteur a montré qu’un homme de Dieu peut traverser l’humiliation et le rejet. David, roi et serviteur fidèle, a été trahi par son propre fils et contraint de fuir par loyauté. Face aux malédictions de Schimeï, il n’a pas réagi violemment mais a laissé Dieu juger. Ce moment révèle un roi brisé mais spirituellement fort, qui choisit la paix intérieure plutôt que la vengeance, et manifeste la sagesse d’un cœur soumis à Dieu. Cette attitude révèle la posture du juste : rester humble, pardonner et faire confiance à Dieu dans l’épreuve. David a montré une foi profonde, une maîtrise de soi et une confiance totale en Dieu, sachant que l’Éternel saura transformer la malédiction en bénédiction.

  

Le Pasteur a exhorté les fidèles en soulignant qu’il y a toujours des « Schimeï » autour de nous, des personnes qui nous attaquent injustement mais nous invite à les laisser entre les mains de Dieu. David, fidèle et loyal malgré ses erreurs, a été restauré par Dieu. De même, même si nous avons agi comme des « Schimeï » dans le passé, Dieu peut encore nous transformer en « David », si nous revenons à Lui avec sincérité.

Au cours de son homélie, le Pasteur COULBALY a interpellé les fidèles que le malheur n’est pas seulement l’apanage des méchants et que même le juste ne l’échappe, car l’épreuve fait partie du chemin de la foi. David, malgré son cœur selon Dieu, a été humilié et trahi. Pourtant, au cœur de son abaissement, Dieu a veillé encore sur lui. Ce que Shimei voyait comme un signe de jugement était en réalité un moment de purification et de préparation. « Dieu n’empêche pas toujours la tempête, mais Il en fait toujours une route vers la victoire, le malheur peut atteindre le juste, mais il ne le détruit jamais, car la main de Dieu reste sur lui » souligna l’orateur.

Quand l’homme de foi accepte l’épreuve sans se rebeller, Dieu transforme l’insulte en élévation, la honte en témoignage, et le malheur devient le tremplin de la délivrance.

Le prédicateur a conclu par une puissante proclamation : « Que toute diversion qui pourrait t’amener à la chute soit brisée au nom de Jésus ». Il a exhorté l’assemblée à rester fidèle, humble et solidaire, avec l’assurance que Dieu nous protégera et nous restaurera.

Reporter : Madame Jocelyne BALMA